Les effets des chocs pétroliers sur l’inflation et la croissance ont été largement étudiés dans la littérature, cependant peu d’études ont traité l’impact de l’augmentation du prix du pétrole sur le chômage. Afin de faire la lumière sur la question, cet article développe un modèle d’équilibre général dynamique stochastique (DSGE) de taille moyenne où : le pétrole est utilisé en production et consommation comme dans Acurio-Vásconez (2015) ; le chômage est introduit comme dans Mortensen & Pissarides (1994) ; et les salaires nominales sont construits comme dans Gertler & Trigari (2009). On analyse ensuite les effets de l’augmentation du prix du pétrole dans l’économie. Le modèle récupère la plupart des effets stylisés observés après le choc pétrolier des années 2000. L’étude de sensibilité montre que la réduction du pouvoir de négociation salariale des ménages permet d’atténuer l’impact positif du choc pétrolier sur le chômage, sans affecter négativement le PIB. Cependant, il montre aussi que la réduction du pouvoir de négociation ensemble avec la flexibilisation des salaires réduit l’augmentation du chômage après un choc pétrolier, mais il provoque une diminution des salaires réels, ce qui réduit le revenu des ménages et impacte le PIB.
Dans cette thèse de doctorat j'utilise des modèles issus de l'économie des réseaux pour comprendre comment les effets des politiques environnementales non coordonnées, tel que taxes ou incitations à la R&D se propagent à l'échelle mondiale dans les secteurs productifs, le secteur technologique de l'innovation ainsi que sur les institutions financières.
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