Article publié dans La Revue d’Économie Politique
La carte carbone est un système de quotas échangeables d’émissions de GES à destination des particuliers. Cette alternative à la taxe carbone est présente dans le débat public en France, sous différentes déclinaisons. À partir de la littérature scientifique existante, l’article examine les propriétés que l’on peut attendre de la carte carbone dans cinq dimensions : intégrité environnementale, efficacité, équité, fonctionnement et acceptabilité. Il compare systématiquement les propriétés de la carte carbone avec celles de la taxe carbone et avec celles que revendiquent ses promoteurs. Sur le plan de l’équité, les deux instruments sont bien plus proches que ce qu’on peut lire. L’intégrité environnementale de la carte carbone, souvent mise en avant, n’est pas décisive alors que les travers des échanges marchands de ses quotas sont sous-estimés. La carte carbone rend visible les émissions de GES pour les particuliers, ce qui constitue une caractéristique intéressante, mais aux effets encore incertains.
Dans cette thèse de doctorat j'utilise des modèles issus de l'économie des réseaux pour comprendre comment les effets des politiques environnementales non coordonnées, tel que taxes ou incitations à la R&D se propagent à l'échelle mondiale dans les secteurs productifs, le secteur technologique de l'innovation ainsi que sur les institutions financières.
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