La crise écologique peut s’interpréter comme un problème de désynchronisation entre un temps
écologique contraint par des rigidités propres, et un temps social soumis à une accélération
continue. La difficulté provient de ce que cette accélération s’avère consubstantielle des Temps
modernes, prenant sa source dans une volonté d’éloigner la mort par une « intensification » du
présent. Il y a un malheur d’être né chez l’homme économique, comme chez l’homme moderne : on
peut soutenir que la désynchronisation écologique a part liée avec celle qui prévaut,
fondamentalement, entre le temps de la vie individuelle et le temps du monde.
Dans cette thèse de doctorat j'utilise des modèles issus de l'économie des réseaux pour comprendre comment les effets des politiques environnementales non coordonnées, tel que taxes ou incitations à la R&D se propagent à l'échelle mondiale dans les secteurs productifs, le secteur technologique de l'innovation ainsi que sur les institutions financières.
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